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« en présentiel » et d'autres phrases à apprendre pour une traduction de CV
Ce weekend, quelqu’un m’a recommandé une épisode de la série « La science et ses mauvaises consciences » , qui fait partie de l’émission Avec philosophie sur France Culture. J’ai décidé de télécharger toute la série, et en écoutant la première épisode, j’ai entendu une des interlocutrices se servir de la phrase « en présentiel », après quoi elle s’est excusée pour avoir prononcé un anglicisme.
Cela m’a gêné un peu, car ça faisait quelques jours que je travaillais sur une version de mon CV en français, une partie importante de mes efforts d’avoir un site web plus ou moins bilingue.
Jacques Ellul contre l'IA
Ça fait plusieurs mois que je m’intéresse aux écrits de Jacques Ellul comme base théorique pour comprendre les techniques et technologies de nos jours. En fait, j’ai déjà écrit en février au sujet de l’intelligence artificielle générative et combien l’œuvre d’Ellul semble utile pour les critiques de l’IA malgré le fait qu’Ellul a vécu et écrit bien avant l’ère de l’IA comme nous la connaissons aujourd’hui.
Je suis en train de lire son livre posthume Théologie et technique (bien lentement, il faut l’avouer—j’avais commencé le livre en mai avant de devoir recommencer il y a quelques jours), et je trouve qu’il y a plusieurs passages qui me semblent utile lors des débats actuels au sujet de l’IA générative.
affiches de cinéma dont je me souviens
Ayant grandi dans l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, c’était normal que je m’engage comme missionnaire mormon à l’âge de 19 ans. Comme j’avais déjà beaucoup étudié le français, on m’a affecté au service missionnaire en France et en Suisse, où j’ai donc habité entre 2007 et 2009.
Mes souvenirs de cette période de ma vie sont un peu compliqués. Comme je n’ai plus les mêmes croyances religieuses, j’ai certains regrets.
comprendre (enfin) les paroles d'une chanson francophone
Il y a deux ans, j’ai avoué que malgré mon amour pour la musique francophone, il faut parfois beaucoup de temps avant que pouvoir vraiment suivre les paroles. Ce n’est pas forcément une question de compétence en français—un peu, quand-même, mais j’ai souvent le même problème en anglais, où j’écoute une chanson sans vraiment la comprendre.
Tout ça pour dire que malgré avoir entendu la chanson « Secret » de Louane plusieurs fois grâce à la radio digitale DKL, ce n’est que ce matin que j’ai vraiment saisi le sens de la chanson.
« Coup de vieux » de Bigflo et Oli
Hier, j’ai regardé pour la première fois le clip de « Coup de vieux » de Bigflo et Oli. C’est une chanson que je connais depuis quelques semaines et un groupe que je connais depuis quelques mois, et j’ai beaucoup apprécié le clip :
Je n’ai jamais été un grand amateur du rap, et ça fait donc un peu bizarre de trouver que j’aime tant ce groupe. Pourtant, j’ai beaucoup écouté leur album « La vraie vie » car j’aime bien les paroles de plusieurs chansons sur cet album.
un souvenir ludique de Grenoble
Il existe à Grenoble un magasin des jeux nommé « Les contrées du jeu ». Il y a seize ans cette semaine, alors que j’habitais à Grenoble, j’y suis entré m’offrir le jeu « Wings of War ». J’ai toujours une carte de fidélité comme preuve de cette transaction :
Il n’y a rien de profond dans ce souvenir, mais j’ai beaucoup de petits souvenirs du temps que j’ai passé en France et en Suisse qui semble avoir une grande importance malgré cette manque de profondeur.
un helvétisme que je ne savais pas connaître
Mon beau-frère s’intéresse beaucoup aux langues. Moi aussi, d’une manière générale, mais lui, il se fonce dans une langue quelconque quand l’envie lui prend. C’est donc comme ça qu’il sait lire un peu en français, en espagnol, en turc, en néerlandais, et ainsi de suite. Si je n’ai pas la largeur de ses compétences linguistiques, j’ai quand-même une meilleure connaissance du français que lui, et il lui arrive donc de me poser des questions sur le français.
des crêpes proustiennes
Ma fille aime bien les crêpes au Nutella, et ça fait un petit moment qu’on n’en a pas fait. Comme elle est malade depuis quelques jours, c’était le bon moment ce soir de reprendre cette petite tradition. En mangeant ma première crêpe, j’ai été rempli d’un tas de souvenirs, comme si c’était la madeleine de Proust. Je n’ai pas envie d’écrire sept tomes sur le sujet, mais pourquoi pas un petit blog ?
langue, ponctuation, et logiciel
Il y a quelques années, dans les premiers mois de la pandémie du COVID-19, j’ai décidé de mettre mes ordinateurs (y compris mon smartphone) en français pour m’entrainer un peu. C’était une belle expérience, mais il y a quelques mois, pour une raison dont je ne me souviens plus, j’ai décidé de tout remettre en anglais. L’anglais, c’est ma langue maternelle, mais entre quelques années d’expérience de tout faire en français et ma passion pour cette langue, je trouve qu’il est parfois difficile de m’habituer à ce changement.
petit souvenir phonétique du M1 lausannois
Ce matin, en écoutant une épisode du podcast « Gare à vous » de la Radio Télévision Suisse, un petit souvenir tout bête m’est venu à l’esprit, et j’ai eu l’envie d’en écrire ici. Il s’agit d’un petit moment vécu alors que j’habitais à Renens, tout près de Lausanne, dans le canton suisse du Vaud. J’ai adoré les quelques mois que j’ai passé à Renens, tout près de Lausanne. Il y a plusieurs raisons derrière cet amour, mais j’avoue que c’est surtout un endroit très intéressant du point de vue d’un américain qui pleure la faiblesse des transports publics là d’où il vient.
poursuivre un master en français ?
Tous les matins, l’Université du Kentucky envoie un courriel à tous ses employés avec des annonces et informations diverses. Ce matin, la fin du courriel affirme qu’il est aujourd’hui le jour de la langue française (c’est vrai en plus!) et nous rappelle que notre université offre plein de cours en langue française et en études francophones.
Vu ma passion évidente pour tout ce qui est francophone, je savais déjà depuis longtemps qu’ils existaient déjà, ces cours.
de petits souvenirs ferroviaires de Suisse
C’est drôle comme de touts petits souvenirs peuvent peser lourds dans sa mémoire. J’ai déjà écrit plusieurs posts à ce sujet, mais cet après-midi, j’ai envie d’en écrire davantage. Je suis en train de faire des corrections pour mon travail comme prof de techologies de l’information et de la communication. J’aime bien ce travail, mais je n’aime pas du tout faire des corrections, et j’ai donc l’habitude de mettre une vidéo « en cabine » pendant que je fais le travail.
apprendre (enfin) les paroles des chansons franco-canadiennes
J’ai commencé à écouter la musique francophone il y a onze ans. Avant ça, j’avais quelques albums (Caféine de Christophe Willem et la bande originale de Le Roi Soleil), et je connaissais Serge Gainsbourg, mais selon mes souvenirs, j’ai du attendre janvier 2011 pour me foncer vraiment dans la musique en français.
En ce temps, je commençais un poste comme « instructeur étudiant » du français à l’université où je faisais mes propres études.
pourquoi le français ?
Hier soir, juste avant de me coucher, quelqu’un a posé une question sur r/French: Pourquoi les non-Francophones choisissent-ils d’apprendre le français ?
J’ai vu la question peu après qu’elle a été posée, et j’ai dit la vérité : On m’avait offert le choix entre les cours de français et les cours d’espagnol. Il y avait plus de monde qui voulaient étudier l’espagnol, et j’avais envie de contrarier. J’ai donc choisi le français comme acte de rébellion.
mon grand amour pour les noms des villes en Alsace
J’aime beaucoup la radio numérique, surtout parce que j’ai la possibilité d’écouter des chaînes radio francophones. Parmi mes chaînes préférées se trouve DKL Dreyeckland, une chaîne alsatienne. J’aime bien la musique, mais ce que j’aime surtout, ce sont les pubs. Normalement, je supporte pas la publicité dans mes médias, mais je fais une exception pour les pubs en français, parce que ça me permet d’apprendre un langage que je n’ai jamais appris dans un cours lycéen ou universitaire.
un petit souvenir de Dijon
J’ai déjà écrit cette semaine sur mon amour pour Dijon, et c’est peut-être pour ça qu’un souvenir précis me vient à l’esprit ce matin.
Quand je vivais à Dijon, je n’avais pas d’ordinateur et ce n’était pas encore l’âge de l’ordiphone. J’allais donc chez un cybercafé toutes les semaines pour écrire des courriels à ma famille et à des amis. Le cybercafé que je fréquentais s’appellait Cyberbisey, justement parce que c’était un cybercafé sur la rue Berbisey (ce n’était qu’après plusieurs semaines que j’ai compris la blague).
découverte de deux chaînes YouTube
Ça fait quelques années que mon frère regarde la chaîne YouTube Not Just Bikes, qui parle des vélos, des transports publics, et de l’infrastructure qui les soutient (où pas). Il m’en parle assez souvent, mais ce n’est que récemment que j’ai enfin décidé de regarder quelques vidéos. Vu mon amour pour les sujets abordés dans les vidéos (les vélos, les transports publics, l’Europe), ça m’étonne que je n’ai pas découvert cette chaîne avant.
émission sur le LEB
Ce weekend, j’ai regardé une émission sur la ligne ferroviaire Lausanne-Échallens-Bercher qui m’a beaucoup plu:
Quand j’ai vécu à Renens pendant quelques mois, c’était toujours un plaisir de voir passer une rame du LEB en me promenant sur l’Avenue d’Échallens. Je n’ai jamais eu l’occasion de voyager sur cette ligne, mais j’ai fort envie de retourner dans le Vaud pour l’essayer. Regarder des vidéos comme celle-ci (ou bien des vidéos « en cabine » qui montre les gares différentes ainsi que le paysage vaudois) me donne une nostalgie profonde pour le temps que j’ai passé tout près du LEB.
une Épiphanie de 2021 très particulière
Pour le 6 janvier, Urban Federer, l’abbé d’Ensiedeln (Suisse), écrit au sujet de « la peur d’être perdant » de Hérode et Saül, qui a inspiré « une jalousie, laquelle les a poussés a la haine meurtrière ». C’est un message pour l’Épiphanie pour tous les temps et tous les lieux, mais ça fait bizarre de le lire en particulier aux États-Unis ce 6 janvier 2021.